Notre système de survie ne fait pas la différence entre un tremblement de terre et un bouchon de circulation. S’il reçoit le message qu’une situation est une menace, il réagit comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Si à court terme les mécanismes de défenses de l’organisme face à un stress peuvent nous sauver la vie (par exemple éviter cette voiture qui a failli vous écraser), sur le long terme on assiste à des dérèglements sévères, avec le lot de pathologies associées (fatigue, tension musculaire, problème de sommeil, d’appétit, eczéma, palpitations, problèmes digestifs, infections à répétition etc…). La gestion du stress est donc un problème de santé publique majeur.

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