Les origines de la fumigation
Il n’y a pas un endroit sur le globe où la combustion de plantes pour la réalisation d’une fumigation n’a pas été réalisé. C’est une pratique ancestrale dont les première traces remontent à l’ère préhistorique. Le mélange d’herbes utilisé varie en fonction de la zone géographique et des plantes locales. En Asie, la fumigation est réalisée par la combustion de bâtons d’encens. Ces encens traditionnels sont utilisés en guise d’offrandes aux dieux. Dans ce cas précis, la fumée devient un vecteur entre le Ciel et la Terre, un lien entre le monde matériel et le monde invisible. La fumée permet aux prières des croyants d’atteindre le monde divin.
La fumigation n’est pas seulement réservée au cadre religieux. La combustion d’encens est omniprésente dans tous les temples bouddhistes et hindouistes. La fumée dégagée par les plantes permet également de purifier l’air ambiant en chassant les mauvais esprits et énergies négatives installant alors une atmosphère paisible et sereine, propice à la méditation.
En Amérique du Sud, les chamans Incas et Mayas avaient également recours à la fumigation dans le but de protéger les lieux du mauvais œil et de chasser les énergies néfastes. Dans ces cultures, la fumigation avait une forte connotation sacrée. Souvent rattachée à une cérémonie religieuse, la fumigation permettait d’entrer en contact avec les esprit des anciens, d’atteindre un état de conscience modifié et de communiquer avec le monde divin. La fumigation pouvait également être réalisée sur une personne afin de chasser les énergies négatives planant autour d’elle et pour la protéger. Les peuples autochtones d’Amérique du Sud brûlaient un bois odorant, le palo santo, diffusant une douce et agréable odeur suave.

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