L’histoire des bols chantants tibétains
Plusieurs milliers d'années pus tard, avec l'expérience, au fil du temps, les alliages de différents métaux s'affinent et les techniques de martelages s'améliorent. Le laiton vient à supplanter le cuivre pour l'usage culinaire. Puis des alliages de plus en plus sophistiqués apparaissent et de nouveaux bols prennent forme au sein des tribus nomades.
C'est à travers les chamans mongols, s'intéressant alors aux vibrations émises par ses bols, utilisés comme percussion lors de rituels, que le pouvoir des sons vibratoires prend sa source. Les premiers bols chantants tibétains étaient nés.
Petit à petit, les chamans se sont rapprochés des régions de l'Himalaya pour transmettre l'utilisation des bols aux prêtres Bôn Po, religion enseignée avant l'apparition du bouddhisme. Puis, lorsque le bouddhisme tantrique supplanta la religion Bôn, la tradition des bols fut transmise chez les moines bouddhistes tibétains.
Les plus grands progrès observés dans les alliages des bols chantants sont intervenus par la rencontre des forgerons népalais et tibétains.
D'un côté, il y avait les mineurs tibétains qui approvisionnaient les différents métaux composant l'alliage subtil et vibratoire (notamment de l'or) et de l'autre, les compétences des marteleurs népalais pour façonner les bols. C'est de l'alliance de ses deux forces qu'est né le traditionnel bol tibétain aux 7 métaux.

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