L'histoire du sabbat Mabon
Autrefois, le sabbat de Mabon était étroitement lié à la gratitude envers les dons de la nature et la nourriture qu’elle nous met à disposition. Aux portes de l’automne, nos anciens savaient qu’il leur fallait constituer des réserves importantes pour tenir durant de longs mois. Ils se concentraient alors sur les vendanges, la réalisation de conserves, la préparation et le stockage du bois ou encore le fourrage pour les bêtes. Ils portaient également un soin particulier à la terre afin qu’elle puisse se reposer. En somme, ils réalisaient les derniers grands travaux de l’année, conscients que petit à petit, le calme et l’introspection revenaient s’installer, après le tumulte de l’été.
La productivité diminue, c’est l’heure du bilan et de se préparer pour l’hiver. On prépare ses réserves, son intérieur, son foyer, son esprit, mais on profite aussi de cette période d’abondance, des derniers rayons chauds du soleil, on fête le cycle, l’équilibre de la lumière et de l’obscurité.
Mabon, c’est aussi cette période où l’on prend conscience à quel point la force de vie est précieuse. On peut éprouver des sentiments de perte et de chagrin, face à l’essoufflement des journées légères de l’été. Aujourd’hui encore, beaucoup d’entre nous ont la sensation parfois désagréable d’une période de fête qui se termine.

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