Qu'est-ce que la bienveillance ?

On entend aujourd’hui parler de plus en plus de bienveillance ; bienveillance au travail, bienveillance à l’école, bienveillance dans la vie de tous les jours ou envers soi-même, et ça c’est génial ! On va essayer de vous expliquer au travers de cet article ce qu’est la bienveillance et surtout pourquoi c’est une bonne chose !

La bienveillance : petite définition

Le mot bienveillance est issu du mot latin « benevolens » qui signifie « vouloir du bien » ; voilà, tout est dit ! La bienveillance c’est tout simplement veiller au bien ! Selon notre ami le dictionnaire, la bienveillance est : « la capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive. »

Donc si on résume, être bienveillant c’est vouloir faire du bien en se montrant indulgent, attentionné et compréhensif, c’est-à-dire qu’il faut avoir de l’empathie. L’empathie c’est tout simplement la capacité de comprendre les autres (et non de ressentir les mêmes émotions que les autres). Être bienveillant c’est aussi faire preuve d’indulgence, c’est-à-dire de comprendre, de pardonner et de ne pas juger l’autre… ou soi-même.

On retrouve donc cette notion dans plein de domaines. Par exemple, la bienveillance dans l’éducation vise à remettre en question les méthodes d’apprentissages existantes aujourd’hui. La bienveillance au travail permet de chercher de nouvelles façons de manager les équipes, etc.

La bienveillance : petite définition
Un monde ultra-compétitif.

Un monde ultra-compétitif.

Notre société actuelle repose sur la concurrence permanente entre tous les individus et ce dès l’école ! En philosophie on parle « d’insociable-sociabilité » ; cela signifie que l’homme à besoin de travailler en équipe pour évoluer mais qu’il est également dans sa nature d’être en concurrence avec ses semblables.

Si on prend l’exemple de nos ancêtres les hommes des cavernes ; ils ont bien vite compris que pour survivre, le travail d’équipe était essentiel : pour chasser du gros gibier, repousser les prédateurs, veiller aux besoins du groupe… La vie en communauté permet également l’évolution et la transmission du savoir (transmission orale ou par mimétisme) qui sont fondamentales. À côté de ça, on a la dure loi de la jungle qui régit ; c’est le plus fort qui est le chef, qui dirige et qui profite de certains privilèges. C’est un peu imagé mais vous comprenez l’idée. Si vous ne comprenez toujours pas le concept de « l’insociable sociabilité » regardez donc une saison de koh-lanta ?.

Aujourd’hui nous retrouvons ce système compétitif dès l’école. On attribue une note à chaque élève en fonction de ses compétences dans un domaine précis. L’élève peut alors se comparer aux autres et voir s’il est plus ou moins bon, donc ou tu es meilleur ou tu es moins bon que les autres. Avec ce système nous sommes donc toujours le perdant de quelqu’un d’autre. Une personne peut être mauvaise en géographie mais un génie en sciences. Si vous juger un poisson à sa capacité à grimper à un arbre il sera bien mauvais alors que dans l'eau il est redoutable ^^.

La compétition et la concurrence dans le monde du travail permettent de réaliser de nouvelles choses et de devenir plus performant mais à quel prix ? Stress, angoisse, surmenage, manque de confiance en soi, problèmes de santé, burn-out… Selon certaines études réalisées aux Etats-Unis, ce qui rend une équipe de travail efficace est appelé « la sécurité psychologique ». La sécurité psychologique est un sentiment de confiance au sein d’un groupe permettant à chacun de pouvoir s’exprimer en ayant la certitude de ne pas être jugé et d’être écouté. Les personnes sont prêtes à prendre des risques dans un environnement où elles se sentent en sécurité. Si l’environnement n’est pas sûr alors ce n’est plus un risque mais un danger et notre instinct de survie prendra le dessus pour nous « protéger » du danger. Vous n’irez jamais vous baigner dans une rivière pleine de crocodiles ou bien ? Dans une piscine, pas de soucis ! C’est en prenant des risques que l’on peut apprendre et évoluer, donc un environnement bienveillant est bien plus propice à l’évolution qu’un environnement dans lequel règne la compétition.

Dans un système concurrentiel, les personnes manquants de confiance en elle peuvent avoir de grandes compétences mais ne jamais les exploiter par peur d’être jugées et du coup on passe à côté de quelque chose qui peut faire évoluer un groupe ou une société.

Du coup comment devenir bienveillant ?

Du coup comment devenir bienveillant ?

Être bienveillant ce n’est pas ne pas être malveillant, être bienveillant nécessite de prendre du recul sur les situations afin de devenir observateur. Il n’y a pas de bienveillance si l’on pense que l’Homme est mauvais ou par exemple si l’on estime qu’un enfant doit rester sage et obéir. L’obéissance implique de la soumission et empêche la critique et la liberté d’expression. On ne peut pas non plus attendre d’un enfant qu’il reste sage, assis sans dire un mot.

L’on peut faire preuve de manque de bienveillance dans nos propos par exemple en caractérisant l’individu au lieu de son comportement « Mon enfant est fainéant », « Cette personnes est un incapable », ça a l’air bienveillant pour vous ? Pour pouvoir agir de façon bienveillante il faut arrêter d’avoir peur ; peur de l’autre, peur d’être jugé, critiqué ou peur de ne pas être respecté. Pour les parents par exemple, c’est la peur que leur enfant devienne incontrôlable, qu’il devienne insolent et finisse par devenir un « délinquant ».

Il est important de ne plus juger les personnes mais les comportements. Les comportements d’une personnes ont toujours une explication. Par exemple, un enfant de 1 an ouvre les placards et vide leurs contenus par terre. À 4 ans le même enfant est capable de chercher ce dont il a besoin dans le placard sans tout renverser. L’enfant était-il turbulent à 1 an ? Non, à cet âge, l’enfant apprend simplement à bouger, à utiliser ses mains, il découvre ses capacités physiques. Une personne n’étant pas bienveillante dira pourtant de l’enfant qu’il est turbulent ou incontrôlable.

Autre exemple : un enfant de 10 ans fait pipi au lit tous les soirs. Le même enfant 2 ans plus tard ne fait plus pipi au lit. Peut-on dire que cet enfant était sale à 10 ans ? Non plus, le pipi au lit était dû à une peur qui a disparu avec le temps. Faire preuve de bienveillance nous invite donc à prendre du recul sur les diverses situations tout en prenant en compte le contexte. Cela nécessite également d’analyser les situations afin de trouver l’élément déclencheur et le besoin de la personne.

Comprendre l’autre

Afin de pouvoir agir de façon bienveillante il est indispensable de comprendre l’autre. Non seulement de comprendre son comportement mais également de le mettre en lien avec le contexte. Il est donc essentiel de se renseigner sur les causes ou raisons qui engendre un comportement. Pourquoi fait-il cela ? À ce moment-là, nous pouvons adapter notre réaction à la personne que nous avons en face de nous. Rien ne sert de gronder l’enfant qui a fait pipi au lit car il avait peur il n’arrêtera pas pour autant, au contraire, il aura encore davantage de pression et de crainte.

Agir avec la bonne intention

Afin de pouvoir répondre de façon bienveillante à un comportement, il est nécessaire de se dire que son comportement n’est pas « mal » ou « mauvais » mais différent. Son comportement cache une émotion et un besoin. La réponse que nous devons envisager doit respecter les émotions de l’autre sans jugements.

Être bienveillant avec soi-même

Il en va de même avec soi. Afin d’être bienveillant avec les autres, il faut d’abord être bienveillant avec soi-même. Être bienveillant avec soi-même signifie s’accepter tel que l’on est. Nous avons le droit d’être mal, d’être en colère ou d’avoir peur. Il faut commencer par accepter ses émotions, les accueillir et surtout ne pas s’y attacher (non, ce n’est jamais bon de s’attacher à une émotion). Si nous sommes en colère, il est déjà bon de savoir pourquoi nous le sommes. Je suis en colère car j’ai encore raté mon gâteau en pâte à sucre. Certains peuvent se dire « je suis incapable. Je suis nul(le)… ». Ce genre de mots peut avoir de grandes répercussions sur nous dont le manque de confiance en soi.

Au lieu de cela, il est bon de prendre quelques respirations pour calmer la colère. Écoutez-vous, écoutez vos besoins et respectez vos limites, vous avez le droit de ne pas y arriver. Apprenez à être fière de vos réussites et n’oubliez pas que vous êtes toujours en plein apprentissage. Déterminez les valeurs qui vous importent et surtout respectez-les.

Comprendre l’autre

Apprendre à devenir bienveillant prends du temps, allez-y à votre rythme, soyez indulgent avec vous-même et permettez-vous d’échouer, vous allez finir par y arriver.

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